Rencontres

De nombreux élus présents à Aulnoye-Aymeries lors de notre réunion publique

De nombreux élus de l’Avesnois avaient fait le déplacement en ce mardi 19 septembre, pour rencontrer les membres de la liste "L’Humain d’abord ! au Cœur de la République".

Sous la présidence de Bernard Baudoux, en présence d’Eric Bocquet, Michelle Gréaume et des deux candidats représentants de l’Avesnois dans la liste, Caroll Weidich (maire-adjointe à l’éducation à Aulnoye-Aymeries) et Patrick Viltart (1er adjoint au maire de Louvroil), la réunion publique a permis d’échanger sur diverses problématiques, tels que la baisse des dotations, le manque de moyens dans l’Avesnois, la fracture numérique qui en découle, mais aussi l’évasion fiscale et la dette.

Vous trouverez ci-dessous l’article qui a été consacré par Pierre-Antoine Cristante de la Voix du Nord :

Pour les sénatoriales, Éric Bocquet veut « incarner l’espoir »

Sénateur et candidat à sa propre succession pour les élections de dimanche, Éric Bocquet est passé par Aulnoye-Aymeries mardi soir. La tête de la liste « L’humain d’abord » a rappelé rapidement son action contre l’évasion fiscale au public.

Éric Bocquet et Bernard Baudoux se connaissent bien. « Des frères de combats », sourit le maire d’Aulnoye. C’est d’ailleurs lui qui a ouvert la réunion publique, rappelant les onze milliards d’euros de dotations perdues par les collectivités territoriales. « Nous sommes très inquiets. Et comment vont être compensés les treize milliards de la taxe d’habitation ? »

Alors pour défendre l’intérêt des communes, c’est vers le candidat aux sénatoriales Éric Bocquet qu’il se tourne. Ce même intérêt des communes, le sénateur sortant le connaît bien, lui le maire de Marquillies, village d’un peu plus de 2 000 âmes. Face au public, dans lequel on trouve de nombreux élus, il dépeint le tableau d’une France, où le paysage administratif a bien changé.

« La réserve parlementaire n’était pas du clientélisme »

« Je suis quasiment sûr qu’il n’y aura pas de vague En Marche ! aux sénatoriales. » La faute à une politique qui ne séduit pas franchement les élus, entre les baisses budgétaires, réductions des emplois aidés et suppression de la réserve parlementaire. « Ça a été présenté comme du clientélisme. Ce n’était pas le cas. Les élus locaux comptaient dessus pour boucler certains projets. » Des élus en colère qui sont en première ligne, et qui doivent faire plus avec moins.

Autre sujet évoqué, celui du manque d’argent dans les caisses françaises. En ligne de mire, l’austérité imposée : « Il faudrait qu’on arrête de vivre mieux. Si j’étais réélu, j’aimerais participer à une enquête sur la dette, a ainsi expliqué celui qui était membre de la commission des finances. Aujourd’hui, la deuxième dépense dans le budget de la France, c’est les intérêts de la dette. Et en tant que parlementaire, nous n’avons pas le droit de connaître les détenteurs des finances de notre dette. »

« Le pouvoir n’est plus dans les assemblées »

L’évasion fiscale, autre cheval de bataille d’Éric Bocquet, a aussi été évoquée : « La France perd entre 60 et 80 milliards chaque année. » Lors de son mandat de sénateur, Éric Bocquet s’est aussi rendu à la Sillicon Valley, aux États-Unis, pour discuter avec les géants d’Internet que sont par exemple Google, Facebook ou encore Uber. « Ils ne veulent pas d’État, car ça légifère, ça ponctionne, ça lève l’impôt. » Pour l’élu, ça ne fait aucun doute : « Le pouvoir n’est plus dans les Assemblées. Il faut que le politique reprenne la main. Je veux incarner l’espoir. » Sur un territoire où le taux de pauvreté frôle les 22 %, il y a urgence. « Il faut prendre des mesures spectaculaires pour nous sauver », a ainsi rappelé Bernard Baudoux.

Un article à retrouver ici : http://www.lavoixdunord.fr/220928/article/2017-09-20/pour-les-senatoriales-eric-bocquet-veut-incarner-l-espoir

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