Rencontres

Fermetures des bureaux de Poste

Éric Bocquet a rencontré le délégué régional de La Poste

Suite au courrier qu’il avait adressé au Délégué Régional de La Poste, Christian Brébant, Eric Bocquet s’est vu proposer un rendez-vous le 10 août dernier.

Ce rendez-vous avait pour but, pour le Délégué Régional de La Poste, de présenter plus largement les évolutions en cours et à venir de La Poste. Pour Eric Bocquet, accompagné par le maire de Marquillies, Dominique Dhennin, il était de faire état, au niveau de la commune mais aussi du département, au regard des nombreux témoignages adressés par les maires du Nord, de la situation des bureaux de Poste.

Le délégué régional du groupe La Poste a confirmé la volonté du groupe de conclure des contrats de mutualisation avec les communes et les commerces, afin de conserver un accueil postal au plus près de la population. Monsieur Brébant a insisté sur l’importance du dialogue dans ce processus.
Actuellement, cette forme d’accueil postal représente 25% des points d’accès aux services postaux, alors que le taux est de 50% à l’échelle nationale.

Une alternative à cette mutualisation a été discutée : il s’agit des Maisons de Services au Public (MSAP), au nombre de 500 actuellement en France. Le bureau de Poste devient alors un relais vers les autres services publics, tels que la Caf, la Cpam, le Trésor Public, et le guichetier est formé pour accompagner les usagers dans leurs démarches. Financées en partie par l’Etat, les MSAP pourraient être au nombre de 1000 si le Gouvernement en autorise le développement.

Enfin, le Délégué régional s’est engagé à ce que les fermetures inopinées des bureaux de Poste soient exceptionnelles, et à ce que les communes soient prévenues dans le cas où la fermeture ne pouvait être évitée.

La Voix du Nord a consacré un article à cette rencontre

Éric Bocquet a rencontré le délégué régional de La Poste pour pointer les dysfonctionnements

Les fermetures inopinées de la poste de Marquillies, le sénateur communiste Éric Bocquet en a fait son combat. Ce vendredi matin, accompagné de Dominique Dhennin, le maire de Marquillies, il a rencontré Christian Brébant, le délégué régional de La Poste.

Camille Bronchart - 10/08/2018

Les fermetures inopinées de la poste de Marquillies, le sénateur communiste Éric Bocquet en a fait son combat. Ce vendredi matin, accompagné de Dominique Dhennin, le maire de Marquillies, il a rencontré Christian Brébant, le délégué régional de La Poste.

Au mois de juillet, Éric Bocquet avait adressé un courrier aux maires du Nord pour recueillir leurs témoignages sur les dysfonctionnements des bureaux de poste. Sur les 612 courriers envoyés, il a reçu 25 réponses, de communes de tailles différentes, situées partout dans le département. Les problèmes qui ont été soulevés par ces élus ? « Les mêmes que les nôtres », explique Éric Bocquet, parmi lesquels : fermetures intempestives, mutualisation d’horaires d’ouverture ou encore l’obligation pour certaines communes de mettre en place des agences de postes communales pour pallier le manque de bureau de poste.

« Là où les autres services partent vers la centralisation, La Poste reste, comme les écoles. »
Pendant cette réunion avec Christian Brébant, le sénateur s’est fait le porte-parole de ces maires pour soulever les dysfonctionnements rencontrés. Lors d’un échange « cordial et serein », le délégué régional de La Poste a renouvelé son engagement à « avertir en avance, lorsque c’est possible, en cas de fermeture et à limiter ces dernières à des cas exceptionnels. »

Les maisons de services au public, une solution ?
Le groupe a également évoqué les maisons de services au public, qui permettent de pérenniser les bureaux de poste dans les communes et de regrouper différents services publics : « C’est un concept intéressant. Ça vaut la peine de s’y intéresser. Cela pourrait aussi être élargi à des partenaires locaux comme Transpole ou la MEL. » Dominique Dhennin renchérit : « C’est une discussion à avoir avec l’État pour le financement ».

Si les élus sont attachés à leur bureau de poste, c’est aussi parce qu’ils estiment qu’il fait partie de la conservation du lien économique et social. « Là où les autres services partent vers la centralisation, La Poste reste, comme les écoles. » Alors, ils resteront « l’arme au pied » pour protéger le bureau de poste de Marquillies.

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