Le budget 2024 sera officiellement présenté à la fin du mois de septembre, mais déjà les premières annonces commencent à tomber. Evidemment, le terrain a été méticuleusement préparé depuis le printemps avec ce niveau de dette approchant les 3 000 milliards d’euros. Ce gouvernement s’obstine à ne regarder que du côté des dépenses car c’est bien connu, nous vivons très au-dessus de nos moyens et donc il n’y a pas d’argent magique.

Je pense à cet instant à ces 40 % de nos concitoyen.ne.s qui ne sont pas parti.e.s en vacances, aux mêmes familles arpentant les rayons des magasins pour chercher les meilleures affaires pour acheter dès maintenant les fournitures scolaires. Aux étudiant.e.s fréquentant cet été les épiceries solidaires pour joindre les deux bouts…

Il se dit que la santé serait dans le viseur. On parle d’une hausse de la franchise sur les boîtes de médicaments, elle passerait de 50 centimes à 1 euro. Le plafond annuel de ces franchises pour un patient (actuellement de 50 euros) pourrait être relevé. Toujours les mêmes vieilles recettes pour le parti du renouveau !

Et pourtant, il y aurait des gisements essentiels à exploiter. Notre république va payer cette année aux marchés financiers qui achètent notre dette la coquette somme de 51 milliards d’intérêts (et réemprunter 270 milliards). Par ailleurs, ce sont chaque année plus de 160 milliards d’euros qui sont versés en aides au monde économique, « un pognon de dingue » sans contrepartie évidente, souvent.

Enfin, la Cour des Comptes a publié un rapport en juillet dernier sur les niches fiscales, elles sont au nombre de 465 et coûtent chaque année 94,2 milliards d’euros ! Certaines ont leur intérêt, mais il y aurait lieu de procéder à un état des lieux sérieux !

Allez, bonne rentrée à toutes et tous, il y a du grain à moudre pour changer la vie !