Chroniques

Tout ne va pas si mal…

Le poids de l’inflation et les difficultés accumulées pour des millions de nos concitoyens ont contraint beaucoup de familles à modifier « leur mode de consommation » pour les fêtes de fin d’année. C’est ainsi que certains économistes décrivent pudiquement le phénomène de paupérisation.

Dans la même période, le quotidien britannique The Guardian publiait un article, le 27 décembre dernier, évoquant l’enrichissement exceptionnel en 2023 de la plupart des milliardaires de la planète. Rien de nouveau me direz-vous, mais chacun comprendra que ce phénomène tend à irriter un peu quand dans la même période les gouvernements s’échinent à vouloir réduire, coûte que coûte, l’horrible dépense publique.

On apprend ainsi que la plupart, 77 % exactement, des 500 premières fortunes du monde se sont enrichies l’an dernier, dans des proportions parfois inimaginables. L’un des exemples les plus spectaculaires est celui de Mark Zuckerberg (Facebook) dont la fortune a bondi de 184 %, passant de 45 milliards à 128 milliards de dollars.

Certes, la liste est dominée par les Américains, mais la France n’a pas à rougir de son bilan. Parmi les dix premiers du classement figure notre cher Bernard Arnault, « le seul représentant du reste du monde » comme le dit joliment l’article, dont la fortune pointe à 179 milliards de dollars, après une hausse de 17,2 milliards grâce à son groupe de luxe, LVMH.

Par ailleurs, notre pays apporte à cette liste la femme la mieux placée du monde au classement des fortunes en la personne de Mme Françoise Bettencourt-Meyers (l’Oréal). Elle figure ainsi en 12ème position avec un total de 99,1 milliards de dollars. Juste un petit bémol, sa fortune n’a augmenté « que » de 316 millions d’euros. Les aléas de la vie…

Des raisons d’espérer dans tout cela, en se disant que l’argent pour un monde alternatif existe bel et bien…

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