Chroniques

Une utopie inachevée…

La Fête de l’Humanité reste à chaque rentrée un objet incroyable. On a beau s’ingénier à se concocter un programme carré, rigoureux après avoir sélectionné les débats, les concerts, les spécialités régionales proposées par toutes les régions de France, le mieux est sans doute encore de se laisser porter par la marée humaine et le hasard des rencontres que l’on peut y faire.

Le titre du billet me vient d’un échange avec un étudiant de 25 ans de Dunkerque, première Fête de l’Huma pour ce jeune élu, c’est lui qui parlant du communisme évoquait « l’utopie inachevée », telle la symphonie, il nous appartient aujourd’hui d’en écrire la suite, dans les conditions d’aujourd’hui. Oui, une bien jolie formule.

L’Huma, un formidable laboratoire, pas d’uniformité, une immense diversité, quelques polémiques artificielles, vite emportées par le torrent de bienveillance et de fraternité.

Chapeau les camarades, militants de toujours ou plus récents dans le combat des Jours Heureux.

Pas moins de 350 débats organisés durant ce week-end, on fait de la politique à l’Huma, de la vraie, pas celle des petites phrases. Des idées dans un immense brassage, un bouillon de culture aussi. On fait la queue pour acheter le dernier livre de notre fidèle amie Monique Pinçon Charlot : « Le Méprisant de la République ».

On fait des kilomètres aussi, déjeuner au stand de l’Allier, rencontre au bar avec deux jeunes brasseurs originaires du Nord, installés depuis 5 ans à Cressanges pour produire de la bière. Ils sont originaires de Herlies dans le Nord, à 3 kilomètres de Marquillies, mon village.

Incroyable cette Fête, du global au local.

Merci l’Huma. Vivement 2024 !

Imprimer cet article

Une question ?