Questions au gouvernement

Question écrite avec réponse à la Ministre de l'Education Nationale

Recrutement des infirmiers et infirmières scolaires

Question écrite publiée au Journal Officiel le 15 février 2024
Réponse publiée au Journal Officiel le 11 avril 2024

M. Éric Bocquet attire l’attention de Mme la ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse au sujet de la situation des infirmiers et infirmières scolaires.

Ces personnels de santé jouent un rôle essentiel en matière de prévention et d’éducation à la santé auprès des élèves des écoles primaires, des collèges et des lycées. Rôle si nécessaire de nos jours.

Pour autant, il est constaté de grandes difficultés dans le recrutement de nouvelles infirmiers et infirmières alors que les manques en matière de santé scolaire restent très importants sur l’ensemble du territoire national. Certes, depuis 2020, le nombre de postes offerts au concours a augmenté. Mais cela reste bien en-deçà des besoins réels et des retards accumulés depuis de nombreuses années.

De plus, il faut rendre ce métier, qui est un rouage majeur de l’institution scolaire, bien plus attractif qu’il ne l’est aujourd’hui, notamment en termes de rémunération.

Aussi, il lui demande quelles mesures le Gouvernement compte mettre en œuvre pouvoir faire face aux besoins grandissants dans le domaine de la santé scolaire.

Réponse de Mme la ministre de l’éducation nationale et de la jeunesse

Le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse est engagé pour reconnaître le professionnalisme et le rôle essentiel des personnels infirmiers pour la réussite et le bien-être des élèves.

Il revalorise ainsi leurs salaires. Déjà, entre 2020 et le 1er janvier 2024, la rémunération mensuelle nette des infirmiers aura progressé en moyenne de 14 %. Un amendement au projet de loi de finances pour 2024, retenu par le Gouvernement, a majoré de 22 millions d’euros les crédits inscrits au budget du ministère pour leur rémunération.

Comme le Premier ministre l’a annoncé dans sa déclaration de politique générale, la revalorisation prendra donc une nouvelle dimension, qui sera concertée avec les organisations syndicales et rapidement mise en œuvre. Elle consiste en une mesure indemnitaire exceptionnelle de 800 euros nets par titulaire, couvrant les mois de janvier à avril 2024, et en une revalorisation de la grille indiciaire de 49 points d’indice majoré pour chaque échelon, soit 191 euros nets par mois, le tout prenant effet à compter du 1er mai 2024. Ces mesures ont été concertées avec les organisations syndicales représentatives.

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