Nous apprenons ce jour par la presse que le groupe Arcelor-Mittal s’apprête à démanteler les sites de Reims et de Denain. C’est une série noire qui se poursuit pour le valenciennois après Eternit et Valdunes.

Pourtant, le savoir-faire des salariés n’est plus à démontrer. Cet été, nous étions nombreux à contempler les anneaux olympiques qu’ils ont fabriqués, posés fièrement sur la Tour Eiffel.

Comment également expliquer cette décision quand on sait que ce groupe se nourrit allègrement de fonds publics depuis des années à l’exemple des 850 millions perçus pour un projet de décarbonation du site de Dunkerque ? (source Journal les Echos)

Comme j’ai pu le dire la semaine dernière lors de la séance de questions au Gouvernement à propos du plan de licenciement chez Auchan, il est urgent d’exiger une conditionnalité des aides publiques versées aux entreprises et des actions concrètes pour la sauvegarde des emplois.

D’autant qu’il est à craindre que la fermeture prévue de Denain et Reims ne soient "que l’arbre qui cache la forêt" de menaces d’une dimension encore plus importante pour l’emploi et l’activité des sites de Dunkerque et de Mardyck.

L’Etat ne peut rester sans réagir.