La France devient ainsi le premier pays au monde où le droit à l’IVG est inscrit dans la Constitution. C’est aussi la première fois dans l’histoire parlementaire française qu’une femme préside le Congrès.
Un demi-siècle après la loi Veil, légalisant l’avortement, ce vote permet de rendre inaliénable ce droit fondamental en garantissant son libre accès à toutes les femmes. Ce long combat a été initié par une proposition de loi constitutionnelle portée, dès 2017, par Laurence Cohen, sénatrice du groupe CRCE.
Dans de nombreux pays du monde, en Amérique, mais aussi dans des pays membres de l’Union européenne, on observe un net recul du droit des femmes car, comme l’écrivait Simone de Beauvoir, « il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. » Ce vote est un message d’espoir pour toutes celles qui luttent pour leurs droits dans le monde.
En ce jour historique pour le droit des femmes, nous souhaitons rappeler que l’accès effectif à l’IVG doit également être garanti pour toutes. Cela passe aussi par la présence de centres d’IVG sur l’ensemble du territoire national alors que 130 d’entre eux ont fermé ces quinze dernières années.