Chroniques

Il y a flamme et flamme

La flamme olympique faisait étape dans le Nord-Pas-de-Calais, cette semaine. À quelques jours du démarrage des JO de Paris 2024, je me suis replongé dans les fondements de l’olympisme. Cette notion repose sur des valeurs essentielles, le respect des autres, l’amitié entre les peuples et la fraternité. Le but de ce mouvement est de contribuer à un monde pacifique et meilleur, sans discrimination d’aucune sorte, fait de compréhension mutuelle, d’esprit d’amitié et de solidarité.

Le parcours de la flamme olympique a traversé des régions où le Rassemblement national a réalisé dimanche dernier des scores énormes. Cette image nous interpelle. Hors de question ici de jeter l’opprobre sur ces millions de personnes qui ont fait ce choix. Que de souffrance, que de déception !

Cette mal-vie qui les plonge dans la précarité, la pauvreté et, au bout, dans la désespérance. Ils se sentent abandonnés, méprisés, jamais entendus. Ils ne croient plus en rien et sont d’abord et avant tout les victimes d’un libéralisme impitoyable fait d’une compétition redoutable. Tout le monde en concurrence avec tout le monde. Alors, évidemment, quand l’autre est étranger, c’est pire encore, ça craque !

Cet électeur fâché qui explique lors d’un porte-à-porte au député candidat qui se décarcasse pour la population : « On vous aime bien, mais c’est là-haut que les choses doivent changer ! » Alors, on vote pour le parti à la flamme tricolore, inspirée directement du parti néofasciste italien, le MSI (Mouvement social italien). Ces gens n’en savent rien, ils s’en fichent d’ailleurs, ils veulent simplement vivre mieux.

Nous les comprenons et ne les laisserons jamais tomber. Encore moins demain !

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