La campagne des élections sénatoriales est désormais entrée dans une nouvelle phase. Les rencontres avec les maires s’accélèrent, les grands électeurs sont désignés depuis le 9 juin dernier. C’est un collège de 5 900 personnes environ qui seront appelées à élire les 11 sénatrices et sénateurs du Nord, le dimanche 24 septembre prochain. Ce sont aussi des dizaines d’élus que j’ai eu l’occasion de rencontrer ces derniers mois.
Je le dis ici sans flagornerie, sans flatterie, c’est une chance pour notre société, notre République, de compter en son sein des personnes ainsi engagées au quotidien, 365 jours par an, au bénéfice de l’intérêt général. Chaque jour, en effet, dans les 36 000 communes de France, ce ne sont pas moins de 550 000 élus locaux qui donnent de leur temps pour un projet municipal. Les maires que nous rencontrons, très souvent retraités, passent des dizaines d’heures chaque semaine à exercer leurs fonctions pour leur commune et sa population.
On constate depuis 2020, un nombre important de démissions, pas moins de 4 000 élu.e.s ont jeté l’éponge, parmi lesquels 1 200 maires. C’est du jamais vu. Voilà un signal dont la République serait bien inspirée de tenir compte ! Les maires à tout faire souffrent, ils voudraient être davantage écoutés, pris en compte et entendus. Aider et soutenir financièrement les communes est une évidence, mettre fin à l’inflation des normes qui compliquent, dissuadent, découragent voire empêchent les projets. Investir dans les communes, c’est aussi mécaniquement soutenir l’investissement, l’économie, la transition énergétique, tout cela constitue un cercle vertueux.
Oui, je l’affirme sans excès, les maires sont indispensables !