Chroniques

L’Humanifête

Je prends la plume ce lundi matin à la première heure parce que j’ai encore dans la tête les images et les sons de la magnifique Fête de l’Humanité qui vient de se dérouler.

C’est l’inquiétude qui dominait début de semaine dernière, arrivée à la Fête samedi matin, des allées un peu clairsemées mais c’est bien connu, l’humanifestant n’est pas lève-tôt, on nous dit que dès le vendredi soir, c’était de la folie. Déjà rassurés. Et puis la marée humaine monte, submerge, déferle… toujours impressionnant.

Les stands, en nombre réduit, sont pris d’assaut, on n’a pas prévu assez grand en boissons et en nourriture, c’était un peu un pari fou de lancer cette édition 2021 de l’Huma.

Mais tout le monde avait surtout soif de rencontres, de retrouvailles, de culture, d’échanges pour construire l’espoir, inlassablement. Quel bonheur ! Des débats de fond par dizaines durant trois jours. Devant la Grande Scène devenue Angela Davis, un joli nom, un moment d’arrêt en ce dimanche après-midi pour écouter « Les gens de Ferrat », ils nous proposent une nouvelle interprétation du répertoire de l’ami Jean. « Nuit et Brouillard » en version un peu swinguée, il aurait adoré, nous on a dégusté.

« Je twisterai les mots s’il fallait les twister, pour qu’un jour les enfants sachent qui vous étiez ». Ils savent, ils étaient là, et nous on avait les larmes aux yeux. Encore une belle rencontre dans la magie de la Courneuve.

Et puis Souchon, l’immense artiste, il sautille et traverse la scène de part en part, il fait chanter sa foule sentimentale, bouquet final artistique d’une fête incomparable…

Retour vers le Stand du Nord pour une dernière bière, Fabien Roussel y fait un passage, chez lui, accueil chaleureux constaté dans tous les stands. Photos, accolades, tapes amicales dans le dos, tous les militants épuisés ont la pêche, et la banane. La campagne est engagée, lucide mais déterminée, plus que jamais, pour rassembler, mobiliser pour changer ce monde qui marche sur la tête.

Merci l’Humanité ! Le plus beau nom que l’on pouvait donner à un journal… affiché en grand sur le fronton de la Grande Scène. C’est tellement juste !

Adieu Le Bourget, La Courneuve, Dugny, JO 2024 obligent, on se retrouvera dans l’Essonne en 2022 !

Impatients…

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