Il y a bien longtemps que nous n’avons pas les uns et les autres, militants et militantes communistes, vécu une campagne comme celle-ci.

Déjà aux élections européennes avec la liste menée par notre ami Ian Brossat, nous avions senti un souffle nouveau chez les communistes, une espèce de foi retrouvée, accompagnée d’une certaine fierté. Nous avions tous senti la nécessité et l’utilité de notre discours et de nos propositions dans le débat politique dans le pays.

Chaque jour qui passe dans l’actuelle campagne des élections présidentielles avec Fabien Roussel me conforte, nous conforte, j’en suis convaincu, du bien-fondé de la décision que nous avons prise de présenter un candidat issu de nos rangs à cette élection, qui a tous les défauts du monde, mais dans le même temps qui est devenue tellement structurante dans notre vie politique nationale.

Toutes les interventions, tous les discours de Fabien Roussel marquent, ils interpellent dans toutes les couches de la société.

À l’occasion d’une distribution de notre programme dans les rues de Marquillies, je croise un petit groupe de trois habitants du village en conversation, la campagne des présidentielles s’invite automatiquement dans l’échange, à leur initiative. Ils me parlent de Fabien, ils l’ont remarqué, ils l’ont entendu, écouté… Les propos sont positifs, la conversation s’achève, je reprends la distribution… l’une des trois personnes revient à ma hauteur et à l’évidence, elle voulait me passer un message sans s’afficher devant les deux autres.

En tête à tête, elle me dit tout le bien qu’elle pense des propos de notre candidat : « Je l’ai écouté à trois reprises, franchement, il parle de nous, de nos vies, très intéressant ! »

Cette situation-là, nous sommes des milliers à l’avoir vécue. La campagne est un moment intense, bousculée évidemment par les tragiques événements d’Ukraine, l’opinion est chamboulée, les coups tordus ne manquent pas, ils ne manqueront pas jusqu’au bout.

Il y a, dit-on, beaucoup de volatilité dans les intentions de vote mais rien ne doit nous éloigner de cette campagne de Fabien Roussel, cohérente, offensive, joyeuse, optimiste et ouverte à tous les autres.

Elle est là la véritable utilité de ce vote pour reconstruire avec d’autres une perspective humaniste et progressiste.

Pendant ce temps-là, le libéralisme macronien reste le libéralisme !