J’en suis peiné car très attaché à ce moment de recueillement et de réflexion qui salue chaque année la mémoire des 88 résistants fusillés par les autorités allemandes, avec la complicité de la police de Vichy.

Ils ont été passés par les armes pour leur engagement politique, leurs actes héroïques de résistance, ou encore parce qu’ils avaient participé à la grande grève des mineurs de 1941. La plupart étaient des militants communistes, des cheminots, des métallos, des mineurs, des travailleurs du textile et ont donné leur vie pour sauver la France de l’oppression, pour la liberté.

Cette chère liberté reconquise doit tous nous interroger aujourd’hui sur sa fragilité au moment où les jeux politiciens la menacent sérieusement, où les discours de haine s’expriment toujours plus nombreux et au grand jour jusque dans les hémicycles de nos plus hautes institutions. C’est totalement inacceptable !

N’oublions jamais le prix de la liberté. N’oublions jamais le sacrifice des femmes et des hommes morts pour leurs idées, morts pour une certaine idée de la liberté.

C’est dans la fraternité que nous défendrons tous ensemble notre liberté !