Communiqués de presse

Communiqué de presse

Le rapport de la commission d’enquête sur les cabinets de conseil privés débouche sur le dépôt d’une proposition de loi

Trois mois après la fin des travaux de la commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques, les membres de ladite commission déposent une proposition de loi reprenant l’essentiel des recommandations du rapport d’Eliane Assassi.

Les sénatrices et sénateurs du groupe communiste républicain citoyen et écologiste se félicitent vivement du dépôt rapide de ce texte, étape importante de la lutte contre l’action tentaculaire de ces cabinets, qui pénètrent de manière généralisée l’administration de notre pays, jusqu’aux cercles décisionnels du pouvoir politique.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE, à l’origine de la création de cette commission d’enquête dans le cadre de leur droit de tirage annuel en matière de contrôle parlementaire, avaient souligné d’emblée le lien entre cette intrusion massive de la sphère privée dans le cycle des décisions administratives et politiques et la déferlante libérale à laquelle nous assistons depuis plus de trente ans.

Le cabinet McKinsey, particulièrement actif auprès et parfois à la place du gouvernement, n’est que l’arbre qui cache la forêt d’interventions dans les officines privées, bien au-delà du périmètre légitime d’interventions d’expertise ou d’appui qui peut être le leur.

Le groupe CRCE approuve également la demande d’inscription de cette proposition de loi encadrant l’intervention des cabinets de conseil privés dans les politiques publiques, dès la session extraordinaire du mois de juillet.

Un courrier a été adressé en ce sens à l’actuelle Première Ministre, Mme Borne.

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRCE veilleront à ce que ce texte soit effectivement soumis le plus rapidement possible à l’examen du Parlement et à son vote.

La déstructuration progressive de l’Etat dont les cabinets de conseil ont été l’un des outils, doit être bloquée.

Cela passe bien entendu par la dotation des moyens nécessaires au redressement de l’action publique et, dans le même temps, cela exige de limiter, encadrer et mettre en lumière, l’intervention des cabinets de conseil.

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