En parallèle, le Tribunal devait statuer sur le cas des communes de Lesquin et Fretin, dont les maires refusaient de signer les permis de construire. La décision a donné raison à la société gestionnaire, Aéroport de Lille, et les a sommés de les instruire dans un délai d’un mois.
Les édiles n’ont donc plus le droit de faire entendre la voix de leurs administrés et doivent valider un projet qui leur a été imposé, en dehors de toute considération pour leur environnement, leur cadre de vie, et sans réelle mesure du besoin que comblerait cette extension.
Comme souvent, les décisions sont prises et appliquées sans aucune forme de concertation, et chacun doit … faire avec.
J’avais d’ailleurs alerté le Président de la République sur le sujet, alors que chaque jour, le Gouvernement nous invite à la « sobriété » et que Monsieur Macron a évoqué le « tournant écologique » qu’allait prendre ce deuxième mandat. A l’évidence, ce projet et les décisions qui l’entourent semblent éloigner encore un peu plus les promesses de campagne du candidat Macron des actions concrètes du Président.
Les procédures sur le fond restent valables et en cours, et des démarches sont encore possibles pour cesser cette aberration écologique.
Nous, élus du groupe Gauche Métropolitaine à la MEL, restons mobilisés auprès de l’ensemble des opposantes et opposants à ce projet pour qu’il soit reconsidéré et élaboré en toute concertation, pour le bien de toutes et tous.
Éric Bocquet