Le Président de la République découvre qu’il y a urgence à l’hôpital après un quinquennat de mesures anti-sociales qui ont considérablement affaibli le service public hospitalier.
Alors que les urgences craquent partout en France, entraînant la fermeture partielle ou totale des services, Emmanuel Macron a besoin d’une mission « Flash » pour « identifier les manques et pouvoir les chiffrer ».
La réponse nous la connaissons déjà : entre 2017 et 2022, ses gouvernements successifs ont réduit les dépenses de santé de 18 milliards d’euros par rapport aux besoins et entraîné la suppression de 17 000 lits d’hospitalisation.
Dès 2018, nous avons avec nos collègues député.es du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine organisé un Tour de France dans 150 établissements de santé et médico-sociaux et déposé une loi portant mesures d’urgence pour la santé et les hôpitaux, prévoyant notamment :
- un grand plan d’investissement de l’hôpital public à la hauteur des besoins,
- la revalorisation des salaires et des métiers des secteurs de la santé et du médico-social,
- un plan de formation pour l’ensemble du personnel,
- l’arrêt des plans d’austérité avec la mise en place d’un moratoire sur les fermetures de lits, de services, et d’établissements,
- le recrutement de 100 000 emplois à l’hôpital,
- le recrutement de 300 000 personnes sur 3 ans dans les EHPADS,
- la création d’un pôle public du médicament et des produits de santé,
- le pré-recrutement de personnel hospitalier,
- l’augmentation des moyens financiers et humains des universités et des professions médicales, et para-médicales.
Pour financer ces mesures, nous proposons de mettre à contribution les revenus financiers, d’en finir avec les exonérations de cotisations patronales (80 milliards d’euros) et de supprimer la taxe sur les salaires pour l’hôpital.