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Extraits :

"Fin 2021, la banque suisse UBS est condamnée à une amende record. Derrière cet énorme scandale financier, on trouve les révélations de Nicolas Forissier, lanceur d’alerte, dont le livre-témoignage a remporté le prix de la Transparence et de l’Ethique. Aujourd’hui ruiné par la procédure judiciaire, il se bat pour percevoir une compensation."

Le soutien déterminé du sénateur du Nord Éric Bocquet
« J’ai fait une quarantaine de courriers, écrit à quatre ou cinq ministres… On me mène en bateau mais je ne lâcherai pas l’affaire ! » Le but du sénateur communiste du Nord Éric Bocquet ? Que l’État accorde l’Ordre national du mérite au lanceur d’alerte Nicolas Forissier. « C’est une question d’éthique, de morale et de valeurs. Nous ne sommes pas du même bord politique » Pour laquelle il se bat depuis le 4 avril 2016 : « J’ai tout consigné ! », souligne-t-il.

C’est dans le cadre d’une commission d’enquête sur l’évasion fiscale en 2012 qu’Éric Bocquet croise le nom de Nicolas Forissier : « Je l’ai rencontré en audition particulière. Cela a été un tel calvaire pour lui tout du long. Il a été menacé, licencié, il a payé beaucoup de sa personne en tant que lanceur d’alerte. Il a eu du courage mais cela lui a coûté cher dans sa vie professionnelle et personnelle. Alors que tout ce qu’il a dit était vrai, comme cela a été montré avec la condamnation d’UBS. Il y a eu des avancées avec le statut de lanceur d’alerte mais on n’est pas au bout du bout. »

Aujourd’hui vice-président de la commission des finances, le sénateur remarque : « Ils font traîner alors que parfois l’Ordre national du Mérite a été attribué dans le cadre de situations farfelues ! »