Questions au gouvernement

Vulnérabilité des enfants en France

Alexandre Basquin a attiré l’attention de Mme la ministre déléguée auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes, chargée de la famille et de la petite enfance sur la vulnérabilité des enfants en France.

Selon une consultation menée par le fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) auprès de 20 000 jeunes, âgés de 6 à 18 ans, un enfant sur cinq ne mange pas trois repas par jour en France.

De plus, toujours selon les résultats de cette consultation publiés ce 19 novembre 2024, 7,3 % déclarent qu’ils ne passent jamais de temps avec des amis en dehors de chez eux et de l’école, 10,9 % ne peuvent pas organiser de fête pour leur anniversaire ou un autre événement, et 7,1 % ne peuvent jamais inviter d’amis là où ils vivent.
« Ces privations, souvent cumulatives, engendrent un sentiment d’exclusion profond chez ces enfants et adolescents, qui se sentent contraints par un écart par rapport à la norme, sans nécessairement être plongés dans une détresse absolue », relève l’organisation onusienne.

Autre point relevé par l’Unicef : le « déficit de protection », avec plus d’un enfant sur quatre qui a subi des violences physiques de la part d’autres enfants ou d’adolescents (30 %), et plus d’un enfant sur dix qui est concerné par des violences commises par des adultes (13,1 %). Ce qui montre que de trop nombreux enfants sont placés dans une situation d’extrême vulnérabilité.

Au total, et c’est effrayant, 30,6 % des jeunes de plus de 13 ans interrogés disent qu’il leur est déjà arrivé de penser au suicide. Et 6,2 % confient avoir subi un rapport sexuel alors qu’ils n’en avaient pas envie, précise l’Unicef.

Alors que le 20 novembre est la journée internationale des droits de l’enfant, il lui demande ce que programme le Gouvernement pour mieux protéger les droits des enfants et garantir leur épanouissement.

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