Nous voulons non pas mener un combat d’arrière-garde pour une défense « nostalgique » et « arriérée » de la commune. Notre République une et indivisible doit occuper et aménager l’ensemble de son territoire. Les dernières échéances électorales ont montré, de manière répétitive, combien la fracture territoriale était profonde dans notre pays. Le sentiment d’abandon est sans doute l’un des moteurs essentiels des votes de repli constatés depuis quelques années.
Il n’est pas étonnant que les élus locaux soient ceux qui échappent le plus au discrédit largement répandu des élus dans notre société. Non, il n’y a pas trop de communes en France, elles sont nombreuses, de toute taille, c’est le fruit de notre histoire, elles sont les garantes, pour une part, de l’équilibre de notre société soumise à tant de tensions.
Défendre la commune est indispensable pour assurer la proximité dans une carte administrative imposée d’en haut qui a créé les super cantons, les grandes intercommunalités et les Régions par trop éloignées des citoyennes et citoyens dans les territoires.
La commune n’est pas une entité ringarde, dépassée, elle est utile à nos concitoyens pourvu qu’on lui accorde les moyens juridiques et financiers pour se développer et répondre toujours mieux aux besoins de la population.
Notre liste s’engage avec détermination pour porter ce message dans le Nord et au Sénat.