Trois mots pour définir la nouvelle République que nous voulons : Sociale, solidaire, citoyenne. Trois mots qui s’ajoutent à notre magnifique devise Liberté, Egalité, Fraternité. Cette nouvelle République sonne le glas du système institutionnel abîmé, ne répondant plus aux exigences démocratiques exprimées par nos concitoyens qui veulent enfin sortir de la sclérose et avoir prise sur le pouvoir pour revivifier la vie politique.
Une République qui respecte avant tout les femmes, les hommes et les territoires si divers et contrastés, une République qui protège, invente, s’ouvre aux autres et se met exclusivement au service de l’intérêt général.
Une République qui explose le carcan d’une hyper présidentialisation pour redonner la primauté au Parlement et lui permettre d’assurer pleinement sa mission première, qui est d’élaborer la loi dans l’équilibre des pouvoirs.
Une République qui renforce le rôle du Sénat comme Assemblée représentative des collectivités. Elle doit être plus et mieux la chambre des territoires, c’est-à-dire des élus et des populations, dotée d’une initiative législative réellement ouverte au peuple.
Enfin, une République qui instaurerait une loi de séparation entre l’Etat et la finance à l’instar de celle de 1905 séparant l’Eglise et l’Etat. Un moyen radical pour commencer à restaurer les liens de confiance entre la population et ses élus.