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Revue de presse des interviews d'Eric Bocquet

Pandora Papers : « Il faut sortir de l’hypocrisie dans la lutte contre l’évasion fiscale », accuse Éric Bocquet

Suite aux révélations des "Pandora Papers" le dimanche 3 octobre 2021, Eric Bocquet a été interviewé à plusieurs reprises par différents médias sur le sujet.

Revue de presse de ses interventions.

Public Sénat, le 4 octobre 2021

Pandora Papers : « Il faut sortir de l’hypocrisie dans la lutte contre l’évasion fiscale », accuse Éric Bocquet

Par Louis Mollier-Sabet

Au lendemain des révélations du consortium international de journalistes comprenant notamment Le Monde, Radio France et Cash investigation, nous avons interrogé le sénateur communiste Éric Bocquet, spécialiste des questions d’évasion fiscale au Sénat. Le sénateur communiste du Nord appelle à mettre fin « au double langage et à l’hypocrisie » pour « remettre la finance au service de l’intérêt général. »

L’ampleur des dégâts n’est pas encore précisément connue, mais une chose est sûre, les chiffres sont « démentiels » pour le sénateur communiste Éric Bocquet. L’enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) rassemblant 150 médias internationaux semble confirmer le chiffre de 11 300 milliards de dollars d’actifs présents dans les paradis fiscaux, avancé par une étude de l’OCDE datant de 2020. Éric Bocquet évoque aussi les travaux de l’économiste Gabriel Zucman, mais ce serait dans tous les cas autour de 10 % du PIB mondial qui n’est « pas soumis à l’impôt. » La fuite inédite de documents confidentiels baptisée « Pandora Papers » met en lumière le rôle dans la finance parallèle de 14 cabinets spécialisés dans la création de sociétés offshore, qui permettent de s’affranchir des règles fiscales et judiciaires en vigueur dans la plupart des pays du monde.

« Le problème de la finance mondiale est systémique »

Pour l’auteur de Milliards en fuite, paru le 9 septembre dernier, ces révélations ne sont « malheureusement que la confirmation de ce qui est érigé en système. » Le sénateur du Nord le rappelle : « C’est la nième révélation. » Si les journalistes de l’ICIJ ont mené « un travail formidable, » ils ajoutent seulement une pierre au long édifice construit depuis les « Offshore leaks » de 2013. Le Sénat avait d’ailleurs lancé en 2012 une commission d’enquête « sur l’évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales », dont Éric Bocquet était déjà le rapporteur. A l’époque, le rapport chiffrait entre 30 et 36 milliards par an les pertes liées à l’évasion fiscale pour l’Etat français, tout en précisant que ce chiffre était seulement un minimum et que le chiffre réel estimé devait se situer autour de 50 milliards. Presque 10 ans plus tard, les « papers » et les « leaks » continuent de s’enchaîner à un rythme soutenu et le sénateur communiste l’affirme : « On ne s’attaque pas à la racine du problème. »

D’après Éric Bocquet, le problème réside dans la « résilience » de ce véritable « système plastique qui trouve la parade dans des délais très courts. » Effectivement, les Pandora Papers montrent bien comment le démantèlement du cabinet Mossack-Fonseca, mis en cause dans les Panama Papers, a en fait profité à d’autres paradis fiscaux spécialisés dans les placements offshore. « L’opacité se déplace », résume ainsi le sénateur communiste. Pour éviter ce phénomène de vases communicants, la réponse doit nécessairement être mondiale : « Tant qu’il y aura des trous dans le bouclier, on aura ce problème », assure Éric Bocquet. Or des trous, il y en a, et parfois plus proches que ce que l’on pourrait croire. « Chypre est cité dans ces documents », fait ainsi remarquer le sénateur du Nord, « pourtant on nous a toujours dit qu’il n’y avait aucun paradis fiscal en Europe et Chypre ne figure pas sur la liste européenne des paradis fiscaux. » Pour lui, on peut déjà agir à l’échelle européenne en mettant à jour la liste des paradis fiscaux.

« Il faut une démarche internationale »

Ensuite, il faudrait aussi mettre en place des mécanismes mondiaux pour arriver à « généraliser le principe de transparence », sur le modèle de ce qui a été fait avec les banques suisses. Le sénateur communiste cite encore les travaux de Gabriel Zucman et sa proposition de mettre en place un « cadastre financier mondial », une sorte de « grand registre complet de toutes les sociétés dans tous les territoires du monde. » Éric Bocquet a bien conscience de la difficulté : « Cela représente un travail gigantesque, mais l’enjeu l’est tout autant. »

Finalement, il faut bien commencer quelque part. Et le sénateur communiste a quelques idées pour enclencher une dynamique : « Il faut une démarche internationale, on avait relancé l’idée d’une COP fiscale et financière mondiale qui rassemblerait les Etats du monde. Nous proposons également de créer un organisme sous l’égide de l’ONU, l’OMF à l’instar de l’OMS ou de l’OMC. Aujourd’hui la finance est gérée par les financiers eux-mêmes (FMI, Banque mondiale) qui n’ont pas toujours des intentions louables, c’est le moins qu’on puisse dire quand on voit ces révélations. »

« On peut retrouver dans les mêmes comptes l’argent de criminels et de trafiquants en tout genre »

C’est d’ailleurs l’un des points frappants des révélations de ces Pandora Papers, l’évasion fiscale – et les montages financiers complexes reposant sur des entreprises offshore – ont parfois autant à voir avec une demande d’opacité qu’avec des considérations financières. Le roi Abdallah II de Jordanie par exemple, ne paye pas d’impôt dans son pays mais aurait pourtant acquis pour plus de 100 millions de villas luxueuses au Royaume-Uni et aux Etats-Unis par l’intermédiaire d’une trentaine de sociétés écrans. Pour certains responsables politiques, c’est donc plus la discrétion et un moyen d’échapper à l’opinion publique qui sont recherchés. Pour d’autres, ces montages financiers sont même « un moyen d’échapper aux lois et aux juges », d’après Éric Bocquet. Il explique : « Ces État sont bienveillants fiscalement mais aussi juridiquement, ce qui permet d’agir en toute discrétion. On peut retrouver, dans les mêmes comptes, l’argent de criminels et de trafiquants en tout genre. »

Pourtant, certains de ces montages peuvent être légaux, comme le revendique par exemple l’entourage de Tony Blair, mis en cause pour avoir économisé 380 000 euros lors de l’achat d’une propriété à Londres grâce à un montage financier offshore. « Si c’est légal l’optimisation pourquoi c’est aussi discret ? », demande Éric Bocquet. « Si c’est légal, mettons ça sur la place publique et transmettons les informations », poursuit-il. Le sénateur du Nord insiste sur la nécessité de discuter et de débattre sur ces montages financiers, qui « sont un sujet politique. »

D’après lui, l’évasion fiscale doit être « en tête de gondole des débats de l’élection présidentielle », ainsi qu’au cœur de l’action de la France lors de sa future présidence de l’Union européenne à partir de janvier. Éric Bocquet y voit un moyen de mettre tout le monde devant ses responsabilités : « Ça suffit, il faut sortir du double langage et de l’hypocrisie et remettre la finance au service de l’intérêt général. »


Franceinfo TV, JT 23h Patricia Loison

Le 4 octobre, Eric Bocquet était l’invité du JT de 23h sur France Info TV, présenté par Patricia Loison (de 12:08 à 22:08 dans la vidéo ci-dessous).

Un article a ensuite été consacré à cet échange sur le site de France Info : cliquez ici.


Sud Radio

Invité sur le plateau de Sud Radio le mardi 5 octobre dans l’émission "Bercoff dans tous ses états", Eric Bocquet a répondu aux questions d’André Bercoff, en compagnie d’Eric Vernier, également invité et auteur de la préface de "Milliards en fuite", spécialiste de la lutte contre le blanchiment.


20 minutes, le 5 octobre 2021

« Pandora Papers » : Pourquoi les scandales financiers font-ils les gros titres mais ne soulèvent-ils pas les foules ?

EVASION FISCALE Les spécialistes du sujet estiment que l’opinion publique et la volonté politique jouent un rôle fondamental

Par Nicolas Raffin

  1. Le tout récent cas des « Pandora Papers » révèle une nouvelle fois des stratégies d’optimisation et de fraude fiscale.
  2. Les affaires de ce type se succèdent, mais la prise de conscience du problème semble peu progresser.
  3. Certains spécialistes du sujet considèrent néanmoins que l’opinion publique est de moins en moins insensible à ces affaires.

Les scandales financiers « Panama Papers » (2016), « Football Leaks » (2016), « Malta Files » (2017) et « OpenLux » (2021) sont heureux de vous annoncer l’arrivée du petit dernier : « Pandora Papers ». Un mélange détonnant d’optimisation fiscale et de dissimulation frauduleuse d’actifs à l’internationale, notamment de la part de dirigeants politiques. A la clé, des milliards d’euros qui échappent au fisc, et donc à la solidarité nationale.

Pourtant, aucune manifestation monstre n’est prévue, en France ou ailleurs, pour dénoncer cet état de fait. De quoi faire douter ceux qui passent leur temps à dénoncer et traquer les pratiques douteuses. « Je crains qu’on finisse par s’habituer à ces scandales, avec une forme de lassitude », confesse Raphaël Pradeau, porte-parole de l’association Attac.

Un silence pas si surprenant

« Les mémoires se réveillent à chaque affaire, et puis ça retombe très vite. Qui parle aujourd’hui des suites des Panama Papers ? », constate également Eric Vernier, spécialiste des questions de blanchiment.
Pour Eric Bocquet, sénateur PCF et auteur de plusieurs livres sur la fraude fiscale*, le plus inquiétant est surtout « l’absence de réaction officielle de la part des autorités ».
Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a néanmoins affirmé ce mardi : « Si des résidents fiscaux français devaient être impliqués dans des schémas d’optimisation abusifs, la direction générale des finances publiques, à ma demande, engagerait sans aucun délai des démarches nécessaires en lien avec la justice pour récupérer toutes les sommes dues ».

Mais pour Raphaël Pradeau, les déclarations d’intentions ne suffisent plus : « Peu de choses concrètes ont été faites dans ce quinquennat. L’aspect nouveau, dans les Pandora Papers, c’est qu’on se rend compte que ceux qui sont censés lutter contre l’évasion fiscale, comme des chefs de gouvernements ou des ministres, détiennent eux-mêmes des avoirs dans les paradis fiscaux ou pratiquent l’optimisation fiscale ». « La volonté politique n’est pas toujours au rendez-vous, parfois pour des raisons personnelles », poursuit Eric Vernier. L’illustration de cette théorie ? La fameuse photo de Jérôme Cahuzac, alors ministre, devant un pupitre « Lutte contre la fraude fiscale » fin 2012. Quelques années plus tard, il sera condamné pour avoir dissimulé une partie de son patrimoine.

« Point de bascule »
Rendez-vous, donc, à la prochaine affaire ? Les spécialistes interrogés par 20 Minutes ne veulent pas désespérer. « Je pense que les citoyens commencent à intégrer ce thème de la fraude fiscale petit à petit, assure Eric Vernier. Cela s’est notamment vu au travers du mouvement des " gilets jaunes ". Si demain, les impôts devaient s’alourdir, l’accumulation des scandales pourrait faire office de détonateur ».

« Le fait que l’opinion publique se rende compte que les politiques n’ont pas forcément intérêt à lutter contre l’évasion fiscale peut constituer un point de bascule, veut croire Raphaël Pradeau. C’est aussi aux organisations comme la nôtre de faire en sorte que ce thème existe dans l’agenda médiatique et politique et qu’on en parle plus que du changement de prénoms ». Hasard du calendrier, Attac a lancé le week-end dernier une campagne de désobéissance civile en allant « prélever à la source » des objets appartenant à des multinationales, derrière la banderole « Saisie pour évasion fiscale ».

« COP fiscale »
« C’est une question fondamentale de démocratie qui peut transcender les clivages politiques, appuie Eric Bocquet. Les Etats vont avoir des besoins gigantesques de financement dans les prochaines années, notamment pour lutter contre le réchauffement climatique, et le combat contre l’évasion fiscale peut permettre de récupérer des ressources ». Les révélations des Panama Papers ont par exemple permis au fisc de récupérer au moins 133 millions d’euros.

Pour Eric Vernier, cela passera par « un développement de l’intelligence artificielle sur l’analyse des comptes et des flux financiers, ainsi que par la formation des contrôleurs fiscaux aux montages sophistiqués ». Eric Bocquet va même plus loin et réclame une « COP fiscale », sur le modèle des COP sur le climat. Des évolutions fortes qui nécessiteront une volonté politique… elle-même alimentée par la pression de l’opinion publique.

* Dernier livre en date : « Milliards en fuite ! Manifeste pour une finance éthique » (E.Bocquet, A.Bocquet, P.Gaumeton, paru au Cherche-midi, 17 euros)


Le mercredi 6 octobre, Eric Bocquet a participé à l’émission "La midinale" du site internet Regards.

« Les Pandora Papers le montrent à nouveau : les fraudeurs fiscaux agissent en totale impunité »

Une interview vidéo a fait l’objet d’une retranscription, dont des extraits sont à lire ci-dessous.

Sur les Pandora papers

« Les Pandora papers, c’est une nouvelle enquête faite de révélations fracassantes. »
« Depuis l’affaire Cahuzac en 2013, on en est à la 13ème affaire. »
« On n’est pas dans un dysfonctionnement de l’économie libérale et financiarisée : on est au coeur d’un système où les argents se mélangent. Dans les mêmes tuyaux, on a de l’argent des grands de ce monde, des politiques, des milliardaires, qui sont dans des banques qui ont des filiales dans les paradis fiscaux, y compris des banques françaises, l’argent de la corruption, l’argent de la prostitution, l’argent du commerce des armes, l’argent des narcotrafiquants… »
« On a affaire à un système avec des clients comme DSK, Tony Blair et d’autres, des banques, des avocats fiscalistes dans des grands cabinets d’audit et de conseil (KPMG, Ernst & Young, PWC, Deloitte…) qui font des “montages d’optimisation”, c’est-à-dire de l’évasion fiscale pour échapper à l’impôt pour dissimuler de l’argent dans des paradis fiscaux. »
« Il y a toute une chaîne de responsabilités avec des complicités et des proximités avec des politiques de haut niveau que l’on retrouve alternativement à la tête de gouvernements et dans les grandes institutions comme le FMI ou la Banque mondiale. »

Sur l’accumulation des affaires de fraudes fiscales sans que rien ne bouge vraiment
« Même ceux qui ont été convaincus de fraude fiscale comme, pour ne prendre que les exemples les plus emblématiques comme Jérôme Cahuzac ou Patrick Balkany, n’ont qu’un bracelet à la cheville et ne finissent pas en prison. »
« Les évadés fiscaux agissent en totale impunité. »
« Les déclarations sous la forme de rodomontades de Bruno Le Maire qui se dit choqué et intransigeant, ce n’est pas assez : il faut agir et frapper fort. »
« L’optimisation fiscale est organisée par le système libéral qui a produit des lois qui autorisent les grands groupes à échapper à l’essentiel de l’impôt : l’impôt sur les sociétés est aujourd’hui à 28% - même si le gouvernement veut le ramener à 25% - mais la moyenne des taux d’imposition des groupes du CAC40 est comprise entre 8 et 9%. Et ceux alors même que les TPE ou les artisans ne peuvent eux pas échapper au barème. Il y a donc une injustice fiscale patente entre les gros contribuables et les plus modestes. »

Sur l’échelle idoine pour lutter contre la fraude fiscale
« Le problème est mondial : toutes les enquêtes le démontrent. Mais commençons par l’Union européenne. »
« L’Union européenne ne reconnaît, dans son périmètre, aucun paradis fiscal. Or on apprend dans les Pandora papers qu’un Etat comme Chypre est l’un des rouages de ce système d’évasion fiscale… Et Chypre fait partie de l’Union européenne sans figurer sur la liste officielle des paradis fiscaux de l’UE ! »
« Pas plus tard qu’hier mardi, le jour où l’affaire écarte, l’Union européenne retire les Seychelles de la liste des paradis fiscaux… Seychelles qui sont explicitement citées dans les Pandora papers ! »
« Il faut que le politique reprenne les choses en main : il faut une décision politique globale pour dire que tel Etat ne joue pas le jeu et crée les conditions d’un dumping fiscal anomal dans un espace commun. »
« L’Union européenne était une idée magnifique mais elle a été construite par le libéralisme comme un espace de concurrence sociale et fiscale. »
« La France va présider le Conseil européen au premier semestre 2022 : je propose que la question de l’harmonisation fiscale soit la question numéro 1 dans l’agenda à venir de la présidence du Conseil. »

Sur le levier populaire, seul à même à permettre des avancées en terme de fraude fiscale
« Le levier principal pour lutter contre la fraude fiscale, c’est l’intervention populaire. »
« L’émotion suscitée par les affaires ne dure jamais que quelques jours et qu’après tout revient à la normale. »
« Beaucoup considèrent que la fraude fiscale est une fatalité, qu’il y a toujours eu de la fraude et qu’à leur place, on ferait la même chose. »
« Il faut que la fraude fiscale devienne un sujet politique majeur. »
« L’évasion fiscale, en France, selon des études convergentes, coûte entre 80 et 100 milliards au budget de l’Etat. C’est l’équivalent du déficit budgétaire constaté annuellement - hors pandémie. Or c’est ce manque-à-gagner qui amène la France à emprunter cet argent pour combler le déficit sur les marchés financiers… marchés financiers qui organisent tout ce système d’évasion fiscale. On marche sur la tête ! »
« On va nous rechanter le couplet de la dette à payer, vouloir reculer l’âge de départ à la retraite, on a réduit l’allocation chômage.. on fait toujours payer les mêmes alors qu’il y a dans l’évasion fiscale de l’argent, à nos portes, au Luxembourg, à Gersey, à Chypre et à Malte : qu’est-ce qu’on attend pour y aller ? »

Sur les raisons pour lesquelles la droite au pouvoir ne fait pas grand chose en matière de lutte contre la fraude fiscale
« Ce n’est pas un gros mot que de dire que ce sont des intérêts de classe, notamment quand on voit les connexions entre les leaders politiques en fonction ou ex-en fonction comme Tony Blair ou Gerhard Schröder qui rejoignent des grands groupes économiques mondiaux après leur mandat politique. »
« José-Manuel Barroso qui était à la tête de la Commission européenne, quand il a cessé ses fonctions à Bruxelles, a rejoint immédiatement Goldman Sachs, la plus grande banque d’affaires au monde. Il y a une proximité entre le monde de la finance et certains politiques. »
« Christine Lagarde qui préside aujourd’hui la Banque centrale européenne et qui était précédemment à la tête du Fonds monétaire international, était aussi auparavant au sein du cabinet McKinsey qui fait partie de ceux qui construisent les systèmes d’évasion fiscale. »

Sur la candidature communiste de Fabien Roussel à la présidence de la République
« C’est une chance pour la gauche que [la candidature communiste de Fabien Roussel à l’élection présidentielle] existe car les communistes n’existent pour eux-mêmes. »
« On ne peut pas imaginer une gauche en France sans sa composante communiste qui pèse et qui rayonne. »
« Je suis en soutien total de la candidature de Fabien Roussel. »
« Fabien Roussel a fait de l’évasion fiscale son cheval de bataille lorsqu’il a été élu député dès 2017. »
« La présence d’une candidature communiste à la présidentielle évite que l’on ait une gauche qui capitule et renonce. »
« Les communistes ont vocation à rassembler : pendant toute notre histoire, on a contribué au rassemblement des forces de gauche. »


Jeudi 7 Octobre, Cash Investigation

Eric Bocquet a aussi été interviewé par les journalistes de Cash Investigation, dont le rédacteur en chef a participé aux révélations des Pandora Papers, sur l’audition en 2013 de Dominique Strauss-Kahn dans le cadre du rapport "Évasion des capitaux et finance : mieux connaître pour mieux combattre".

Le reportage a été diffusé sur France 2 le jeudi 7 octobre 2021, l’extrait dans lequel témoigne Eric Bocquet est à découvrir ci-dessous.


Mercredi 6 octobre, Radio Phenix

La Radio Phenix a diffusé le Podcast de son émission "La Méridienne", intitulé "Retour sur les Pandora Papers", dont Eric Bocquet était l’invité le 6 octobre. A découvrir sur le site de la radio en cliquant ici.

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